Écouter le désir. Le laisser s’installer en nous, entre nous et avec ceux qui nous entourent. Se sentir guidés par les lieux, les événements, les rencontres, sans a priori ni anticipation. Nos expériences et notre répertoire en bagages, goûter à cette fragilité de l’instant présent. Et jouer, chanter, entrer dans la vibration de nos instruments. Ouvrir les cœurs, éliminer le superflu, se relier les uns aux autres, se surprendre.
Huit personnages perdus à Clohars-Carnoët se déplacent ensemble, chacun avec sa valise. Que font-ils ici chez nous ? Que veulent-ils ? D’où viennent-ils ? Sont-ils voyageurs, migrants ? Peu importe, l’important est qu’ils soient là, avec nous. Ingénus et curieux, ils ne connaissent pas nos normes, nos règles, notre mode de vie mais ils sont ouverts au monde qui les entoure. Leur jeu est si subtil qu’il se confond avec la réalité.
Le terrible investisseur privé Sauciflex a décidé de racheter le Centre de Réadaptation Sociale qui a vu grandir les Sœurs Goudron ! Ni une, ni deux, elles décident de reformer la chorale, dirigée par Hélène Morisse, et organise un loto spectacle caritatif. Grâce à notre soutien, à notre générosité, et surtout à notre argent, les Sœurs Goudron comptent bien sauver le CRS « Le Primevère ».
Fleurir les abîmes est né de la furieuse envie de planter un arbre de douceur au cœur du monde. Là où tout est voué à devenir sable, même l’eau, même le temps, se trouvent une femme et un arbre. Il est sa colonne vertébrale, son confident, celui qui l’inspire et l’apaise. Elle est son rire, ses tremblements, celle qui joue et attend. Poèmes et espoirs qui naissent de la vie même.